Le baby-blues ou la fin d'un mythe
Déculpabiliser et dialoguer Nous avons tous dans l'idée, et les jeunes mamans les premières, qu'une mère doit être inébranlable, qu'elle doit avoir réponse à tout, et que surtout le doute ne l'effleure jamais. Cette soudaine angoisse est donc d'autant plus difficile à accepter. Elle peut être motivée par la peur de ne pas savoir faire, du trop plein d'amour qu'on n'arrive pas à contenir, ou par des sentiments moins facilement avouables, comme le fait de se sentir soudainement enchaînée pour le reste de sa vie, ou la déception de voir que cet enfant ne ressemble pas à l'image qu'on s'en était faite. Il est indispensable que, dans un premier temps, la jeune maman puisse trouver une oreille attentive et compréhensive pour pouvoir déverser tous ces sentiments contradictoires qui la déchirent entre joie et désespoir. Ainsi, conjoint, parents ou amis proches vont être mis à contribution voire à rude épreuve ! D'ailleurs autant la première concernée doit prendre garde à ne pas se renfermer sur son propre négativisme, autant l'entourage proche doit être attentif à ses humeurs. Un peu de compassion ou une parole qui déculpabilise suffit parfois, mais il faut de la patience. C'est au quotidien que la maman se rassure, il ne faut donc pas avoir peur de se répéter!
+ «Le plus dur, c'est que le baby-blues m'est tombé dessus sans que je m'y attende. Pour moi, ce n'était qu'une légende, une petite crise de larmes passagère. J'ai eu tout de suite l'impression que ça n' irait jamais mieux. Je ne me suis jamais sentie plus démunie et désemparée qu'au moment où j'étais censée faire preuve de plus d'aplomb et de force que jamais» Julie, 1 enfant
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