Dans certaines familles chrétiennes pratiquantes, le baptême est une démarche naturelle effectuée quelques semaines après la naissance du bébé (le baptême est même parfois annoncé sur le faire part de naissance de l’enfant).
Dans les familles chrétiennes non pratiquantes, le baptême est une démarche beaucoup moins systématique et qui peut faire l’objet de questionnements. Le baptême reste toutefois un sacrement bien ancré dans les traditions, puisque en France plus de 300 000 baptêmes de tout-petits sont célébrés chaque année*.
Pourquoi ils ont choisi le baptême pour leurs enfants
Valérie explique : « Pour nous, c’était naturel de donner à nos enfants ce premier sacrement, ensuite ce sera leur décision. C’est un bagage que nous souhaitions leur donner. » De son côté, Marie renchérit : « nous sommes pratiquants et nous souhaitons que nos enfants fassent partie de la communauté des catholiques. » Dans ces familles croyantes et pratiquantes, les enfants ont été baptisés quelques mois après leur naissance.
De son côté Sandrine, catholique non pratiquante, explique : « je voulais que mes enfants fassent partie de la famille des chrétiens, c’est la raison pour laquelle nous avons choisi de les baptiser. »
Pour Emilie par contre, le baptême était moins naturel. Issue d’une famille catholique, Emilie a épousé Olivier issu d’une famille aux confessions multiples (catholique, orthodoxe et juive). Quand un prêtre est passé à la clinique et a proposé de bénir leur premier enfant, Emilie a accepté et a considéré que c’était une première étape. L’étape suivante ne s’est déroulée qu’une dizaine d’années plus tard. Noé a commencé le catéchisme en CE2 sans avoir été baptisé. Quand on lui a proposé le baptême l’année suivante, il a accepté. Emilie explique : « Mes enfants ont des petits copains issus de religions différentes et d’autres dont les familles sont athées ; je ne voulais pas les laisser dans le vide. Je voulais qu’ils sachent que nous sommes catholiques. »
Pour certains croyants non pratiquants, le baptême peut revêtir le caractère d’un rite plus qu’une réelle démarche religieuse. Dans les réunions de préparation au baptême, quand on demande aux parents pourquoi ils demandent le baptême à leur enfant, les réponses sont extrêmement variées. Ainsi, Véronique expliquait : « un jour mon fils est rentré de l’école en disant qu’il était juif, je voulais qu’il sache qu’il était catholique, c’est à ce moment-là que nous avons choisi de le baptiser… »
Des rites d’entrée dans la communauté existent aussi dans les autres religions.
Chez les musulmans, on récite l’adhân (appel à la prière) dans l’oreille du nouveau né. Puis on organise une fête dans les jours qui suivent sa naissance (en général avant le 7ème jour) pendant llaquelle le prénom de l'enfant est donné.
Traditionnellement, deux moutons doivent être sacrifiés pour la naissance d’un garçon et un mouton pour la naissance d’une fille. La viande est ensuite consommée lors de la fête, et une part est conservée pour les nécessiteux.
Toute la famille se réunit autour du bébé à qui on coupe une mèche de cheveux. Bien entendu, les traditions varient.
Chez les juifs, la brit milah est la cérémonie par laquelle les petits garçons sont accueillis dans le judaïsme. Après la circoncision de l’enfant, la famille, qui s’est réunie, partage un repas. Cette cérémonie a lieu le huitième jour après la naissance de l’enfant.
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