Rémunérer la baby-sitter
Les tarifs du baby-sitting
Le tarif horaire du baby-sitting varie généralement entre 7 et 10€. Ce prix est à négocier au préalable avec la baby-sitter.
Il est fonction de plusieurs facteurs :
- l’heure de baby-sitting : après 22h, certaines baby-sitters souhaitent un tarif "nuit" plus élevé que celui de la journée.
- le nombre d’enfant à garder : vous ne payez pas une baby-sitter deux fois s’il y a deux enfants à garder, mais la baby-sitter peut demander une augmentation.
- le lieu de la garde : on prend souvent en compte le déplacement que doit effectuer la baby-sitter. De plus, et bien que cela n’ait rien d’officiel, les prix sont souvent plus élevés à Paris qu’en province.
- la qualification de la baby-sitter : une personne plus qualifiée, voire diplômée pourra vous demander plus.
Les aides disponibles à l’employeur
Il est pratique courante de payer une baby-sitter en liquide, de façon non déclarée. Et pourtant, au-delà de l’aspect légal, ce n’est pas forcément la formule la plus économique.
En payant votre baby-sitter en chèque emploi service universel, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt qui couvre 50% de la somme dépensée pour la garde à domicile. Ceci comprend le salaire de la baby-sitter ainsi que les charges occasionnées, par exemple l’inscription à une agence de baby-sitting…
Dans certains cas, vous pouvez aussi bénéficier d’une allocation de garde d’enfant à domicile. La Caisse d’Allocations Familiales prend alors en charge 50% des cotisations de la baby-sitter et donne droit à un crédit d’impôt similaire.
Par ailleurs, employer une baby-sitter déclarée vous permet de faire marcher votre assurance en cas d’accidents.
Si ces solutions peuvent limiter les frais de garde d’enfants à domicile, elles requièrent cependant certaines formalités administratives (notamment une déclaration à l’URSSAF, voire un contrat de travail).