Le trac, frein ou moteur des orateurs ?
4 bonnes nouvelles concernant le trac :
- Tout le monde l’a : sur une échelle de 1 à 10, avoir un trac jusqu’à 5 est normal… et même jusqu’à 8 ou 9 lorsqu’il y a un enjeu important.
- C’est utile, comme toute émotion : c’est une réaction naturelle du corps en lutte contre tout ce qui gêne. Cette émotion permet un super afflux d’énergie pour être prêt à faire face et à atteindre la performance.
- C’est souvent invisible en quantité (vous le ressentez très fort, mais les autres estiment que vous y êtes peu sujet) et en qualité (il ne se voit pas forcément où vous pensez).
- C’est passager car l’énergie est ensuite dépensée dans l’action et il va servir de carburant pour assurer la « prestation ».
Différentes causes expliquent le trac :
- Internes : mes expériences passées, les exigences que je me donne, le manque de pratique ou d’apprentissage dans le domaine, la confiance en moi, mon caractère
- ou externes : le nombre de personnes auquel je m’adresse, la non maîtrise du sujet, de la langue dans laquelle je dois m’exprimer, l’expertise, le respect de l’auditoire, l’enjeu que représente le sujet…
L’impact de ces causes peut être minimisé par l’indulgence que chacun développe vis-à-vis de soi-même, l’expérience acquise mais aussi grâce à une bonne préparation amont pour se donner toutes les chances de réussir ses présentations.