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«Si il y a des dommages créés par une bagarre, pas de punitions au sens vengeur du terme mais que tous les participants contribuent à la réparation (à moins que l’un d’eux se declare librement seul responsable et capable à lui seul de réparer).»
«Plaignez toujours la victime sans blâmer l’attaquant et encouragez-le à mieux savoir se tirer des difficultés.»
Les étapes majeures de l’enfance – Françoise Dolto
Les relations entre frères et sœurs - La rivalité
Pas de victime, ni d'attaquant
Le principe est d’encourager les comportements positifs entre frères et sœurs et de ne pas s’appesantir sur les comportements négatifs. Souvent, un enfant « attaque » ou « cherche » son frère ou sa sœur pour attirer l’attention des parents. Les enfants ont bien conscience que les parents ne disent rien quand ils jouent tranquillement. Par contre si l’un d’entre eux se montre un peu agressif et fait pleurer ou crier son frère ou sa sœur, les parents interviennent. Ils utilisent donc ce moyen pour attirer l’attention de leurs parents de façon négative.
Dans ces cas et dans la mesure du possible, il est important de ne pas accorder d’attention à « l’attaquant » pour ne pas encourager ce type de comportement. Par contre, considérez que vous avez été prévenu, il veut que vous vous occupiez de lui. Essayez donc de lui accorder votre attention quand il est sage, notamment en le félicitant.
Par exemple : si l’un d’entre eux a été mordu ou tapé par l’autre, se diriger vers la victime, le réconforter et lui dire par exemple “Il faut que ta sœur apprenne qu’on ne doit pas mordre les autres personnes même si elle est en colère, elle doit apprendre à s’exprimer avec des mots. Viens, on va aller te soigner”. Partir avec l’enfant mordu et le soigner. L’«attaquant» entend ces paroles mais il n’a pas attiré l’attention. Essayez, vous serez surpris du résultat.
Autre exemple : Si un enfant fait peur à l’autre, au lieu de lui dire “Arrête, tu fais peur à ta petite sœur”, s'adresser à l’autre et lui dire “Je suis sûre que toi aussi tu peux lui faire une grimace qui lui fera peur”.
Essayons d’apprendre à nos enfants à se défendre (ne pas se laisser faire) sans forcément attaquer et être agressifs. Par exemple, si un aîné a tendance à s’en prendre à son cadet quand il est énervé, on peut inciter le cadet à jouer seul et laisser l’aîné tranquille quand il est sur les nerfs …