"Etre femme au foyer était pour moi inconcevable: j'aime beaucoup mon travail, mon salaire est aussi élevé que celui de mon mari et je ne voulais pas me perdre dans les tâches domestiques. Mon deuxième enfant est né: à un mois de la reprise, je ne me voyais pas le confier à quelqu'un d'autre. Après avoir fait des calculs, nous nous sommes aperçus que notre budget serait viable en remettant certaines dépenses (deuxième voiture, nouvel ordinateur, voyage à l'étranger...): nous avons vu cela comme un défi, être heureux en dépensant moins. Mon congé parental a duré 18 mois, le temps de trouver la nourrice idéale, de voir mon enfant avoir moins besoin de moi, de réfléchir à de nouvelles pratiques dans mon métier. Tout le monde y a gagné, même si nos économies ont fondu comme neige au soleil!" Cécile, 2 enfants
«Pour moi il est important d’être indépendante financièrement, de ne pas dépendre de mon conjoint, mais aussi de rester proche du marché du travail. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie… En fait pour nous, cela a fonctionné en alternance. Au début de notre vie de couple, je travaillais alors que mon mari finissait ses études. Ensuite, il a assumé la charge du foyer quand nos enfants étaient petits. Mais, il était important pour moi par la suite de retrouver du travail.» Céleste, 3 e nfants
«Même avec une activité professionnelle très prenante je réussis à à m’occuper de mes enfants, c’est une question d’organisation et surtout de priorités. J’emmène ma fille aînée chaque matin à l’école, et le soir, j’arrive juste à temps pour l’histoire du «coucher». Le week-end je m’arrange pour que l’on fasse le plus souvent possible une activité ensemble tous les trois Matthieu, Léa et moi. Ces moments sont essentiels pour mon équilibre et celui des enfants.» Marc, papa de deux enfants.
«Quand on ne travaille pas, c’est frustrant car on a aucune «reconnaissance sociale», j’ai néanmoins choisi de m’arrêter de travailler quand mes enfants étaient petits et je ne le regrette pas car toute la famille y a gagné en qualité de vie. Ensuite, j’ai repris le travail à temps partiel.» Sylvie, maman de 3 enfants
«Depuis que j’ai des enfants, je dois me plier à une contrainte horaire. Ce n’est pas toujours facile à gérer vis à vis de mon employeur, mais cela me permet de mettre une limite à certaines réunions, à un temps présence élastique et pas toujours efficace. Ma journée de travail est minutée, je m’organise pour boucler mes dossiers à temps.» Fanny, maman de 2 enfants
« Le matin, ma femme part tôt au travail, c’est moi qui m’occupe des filles. J’ai appris à choisir leurs vêtements avec elles, les coiffer… Je suis content d’avoir ce moment avec elles car le soir je rentre trop tard pour les voir. » Eric, 3 enfants